Bonjour du site Zündel

Commme dirait ma grand'mère : <<Aujourd'hui, c'est le jour où les anges ne peuvent tout bonnement pas cesser de sourire.>>

Ce jour, c'était hier !

D'abord vint la nouvelle à propos des trois juges d'une cour fédérale à Philadelphie étendant à l'espace cybernétique la protection de la liberté par le premier amendement (de la constitution des E.-U.).

Décrivant le réseau informatique mondial comme une

<<conversation sans fin à l'échelle du monde entier>>, les juges ont

dit que le gouvernement <<n'a pas le pouvoir ... d'interrompre cette

conversation. En tant que forme la plus participatoire de discours de masse

jamais mise au point, l'Internet mérite la plus haute protection contre l'intrusion de l'Etat...>>

A bon entendeur salut ! Magnifico !

Puis est arrivée une meilleure nouvelle encore, en ce qui touche à notre lutte. En fait, j'en suis encore à essayer de l'assimiler. Pour dire les choses fort carrément, nous avons vu filer le gouvernement de larbins qu'a le Canada, la queue entre les pattes, pour, au moins temporairement, abandonner son assaut contre Ernst Zündel !

Comme je vous le disais dans des Zgrammes antérieurs, Ernst s'était préparé à un été long et amer, déterminé à démêler en une manoeuvre préventive corruption et manigances au plus haut niveau de l'Etat. Il comptait le faire en faisant déposer une motion d'<<Appréhension de parti pris>> contre le Comité de surveillance des activités de renseignements de sécurité (CSARS).

Des avocats du ministère de l'Immigration, du SCRS ainsi que des bureaux du Solliciteur général (une espèce de ministre de la Justice au petit pied jouant quelque peu à l'Intérieur) et du Procureur général étaient aussi présents et en cause. Ces offices étatiques menés par une valetaille de gauche devaient servir à un tribunal ubuesque à dénier à Ernst sa naturalisation et, manoeuvre bien kafkaïesque, le calomnier, le vilipender, le noircir et pour finir le déporter en Allemagne pour qu'il y languisse en prison pour avoir l'audace de <<douter de l'Holocauste>>.

Dimanche dernier, Ernst partait, valises pleines de matériel et de documentation, tout prêt à se retrancher pour l'été dans un appartement loué pour lui servir de poste de commandement l'épreuve durant.

Dans l'intervalle, avec le concours d'un des aides torontois d'Ernst, j'avais déjà hissé sur le site Zündel certains des documents de première importance, assortis de liens avec d'autres documents déjà à cette adresse, et d'autres à venir, pour illustrer maux et corruption.

L'itinéraire d'Ernst comportait d'abord une audience en Cour fédérale sur <<l'Appréhension de parti pris>> (un seul jour, le lundi) suivie d'auditions modèle KGB (à commencer le mardi et devant durer au moins deux semaines), auditions censées exclure le public et la presse.

Eh bien, les adversaires d'Ernst avaient compté sans l'avocat de choc, le défendeur par excellence, Doug Christie !

Comme Ernst le raconte,

<<Doug Heald, un vieux juge bourru de souche anglo-saxonne, siégeait dans

l'imposante salle d'audience de l'aile ouest de la Cour suprême et écoutait

patiemment Doug Christie exposer la cause Zündel.

Barbara Kulaszka, recherchiste juridique de grande expérience et elle-même avocat de formation, ne cessait de passer des <<actes de motion>> (documents, photocopies, etc), debout là, grande et élégante, calme et résolue, à côté de Doug, comme si elle hissait des obus que Doug s'empressait de tirer

sur l'adversaire.

Ils formaient une impressionnante batterie... !>>

Eh bien, que puis-je ajouter? C'était une réussite de plus pour les Zündelistes.

L'adversaire se faisait encore plus sans dessein. A toutes fins pratiques, il fondait à vue d'oeil ! Tandis que presse et public allaient et venaient par les portes de la salle d'audience, il crevait sans cesse davantage les yeux que le rouleau compresseur Zündel opérait à toute vapeur.

Le public et la presse s'en apercevaient aussi. Il y a avait de l'électricité et de la tension dans l'air. Les reporters ne cessaient de poser des questions à Doug et à Ernst lors des suspensions d'audience. Doug se faisait demander d'être la vedette d'une émission à ligne ouverte sur le poste radiophonique le plus puissant et à la plus grande écoute de l'Ontario, CFRB. Bill Dunphy du Toronto Sun, reporter d'expérience qui avait déjà fait d'excellent travail de détective sur l'affaire d'espionnage Grant Bristow, se tenait chaque jour au fait de la situation en appelant Ernst pour des mises à jour, des précisions, etc.

Ernst de préciser :

<<... nos ennemis ont bravement fait leurs tentatives, mais Doug a

clairement dominé la journée et n'a pas cessé de marteler, encore et

encore, en évoquant les actes illéguaux et criminels commis par

l'espion du SCRS, Grant Bristow, qui s'était fait prendre à espionner la droite au Canada, aux frais du contribuable canadien.

Doug s'exprimait avec brio, passion et conviction...>>

Les yeux de l'esprit ne vous le montrent-ils pas? L'adversaire aussi l'a vu. Il y a fallu presque pour deux jours d'exécution au prétoire par Doug Christie ! (Qu'on se rappelle que cela devait durer tout l'été ... !)

Le tribunal ajournait le mardi à 14 h 45 après que le juge eût demandé qu'on comprenne que c'était là <<une affaire délicate et que cela serait une décision d'importance>>, qu'il allait lui falloir du temps pour la peser, etc. Pour le moment, dit-il, il allait différer son jugement.

Il s'agissait encore alors pour le CSARS de procéder à ses auditions à huis clos modèle KGB, et le juge du CSARS, appelé le <<membre responsable>>, comptait reprendre l'affaire où il l'avait laissée, avec le porte-parole du Congrès juif du Canada, Bernie Farber, à la barre, pour continuer à violemment critiquer Ernst, une fois que le juge avait décidé qu'il allait rendre sa décision à la fin de ces furtives auditions à huis clos.

Il a fallu 90 bonnes minutes pour que l'adversaire conclue que ce n'était pas là une bonne idée ! Il s'est retiré en un geste dénué de la moindre poigne, pour déclarer à 16 h 15 que le gouvernement avait <<décidé de SUSPENDRE LES AUDITIONS ZÜNDEL SINE DIE>>, C'EST A DIRE JUSQU'A NOUVEL ORDRE !

<<En fait>>, dit Ernst, << cela signifie que leur intrigue, cette fois-ci, n'a pas joué comme prévu ! Ils vont devoir trouver un autre moyen de me réduire au silence ! Où commencer à zéro? Avec un nouveau juge? Qui sait?

Mon sentiment, c'est qu'il y a tout simplement trop de crasse liée au Rapport sur l'affaire <<Heritage Front>> et à son traitement par le SCRS et

le CSARS.

Ils ne veulent pas que tous les tournants, contorsions et faits infectés

de gauchisme voient la lumière du jour. Le public serait horrifié !>>

Eh bien, il est peut-être trop tard même pour cela. Tard hier arrivait la nouvelle que le travail, étouffé jusqu'alors, de la sous-commission parlementaire canadienne de la Justice, qui avait antérieurement enquêté sur la façon dont le CSARS s'était exécuté, faisait l'objet d'une fuite à l'agence Presse canadienne et que la presse en discutait.

Ce que cela veut dire, c'est que, tandis que les auditions Zündel sont indéfiniment suspendues, le Zündelgate commence à peine, du moins à ce qu'il semble.

Et ce qu'il y a de beau et de juste là-dedans, c'est qu'Ernst n'a pas à le défrayer ! Pendant qu'il peut enfin aller se verser une tasse de café, il va en paraître davantage, dans la presse ordinaire et dans l'arène publique, sur qui fait péricliter le gouvernement du Canada !

Voilà où nous en sommes aujourd'hui. Les ténors des media flairent l'odeur. Et il y a encore, heureusement, quelques journalistes intègres qui sont sont fiers de travailler objectivement. Il y en a quelques-uns de doués du sens des convenances et qui, pas encore corrompus par les intérêts particuliers, se retroussent les manches.

En somme, il appert que, tandis qu'Ernst en est sorti pour le moment, la controverse du SCRS et du CSARS commence tout juste !

Ingrid

La pensée du jour

<<Le rire, c'est la sensation qu'on est bien de partout et qu'on

affiche surtout à un endroit.>>

Ingrid

Pensée du jour : <<La société libre, c'est celle où il n'y a aucun danger à être impopulaire.>> (Adlai Stevenson)