9
August 1997
by
Robert Faurisson
Maurice Papon, eighty-six
years of age, stands accused of having, between July 1942 and May 1944 -- a
period during which he was general secretary of the Gironde Préfecture
(“governorship” of the Bordeaux département),
-- participated in the sending away of 1,560 persons of Jewish origin, until
then interned in the camp at Mérignac, to Drancy, whence they were to be
deported to Auschwitz. He is due to appear as of 8 October 1997 before the
assizes of the Gironde on charges of complicity in murder and in unlawful arrest
and imprisonment, these offences having taken on the character of
“crimes against humanity”, in all clarity, and de
facto , that of crimes against the Jews.
Barrister Yves Jouffa, aged seventy-seven, is the subject of a long note
in Emmanuel Ratier’s Encyclopedie
politique francaise (vol. I,
Faits & Documents, 1992, p. 363). According to this note, Y. Jouffa, chief
of the Young Socialists in 1939, was interned at
Drancy for over a year (from 20 August 1941 to September 1942). Released
by the French authorities, he was not deported, having joined the General Union
of French Jews (UGIF), of which his father was treasurer, to work in an aircraft
factory in the Belleville district of Paris. He is Honorary President of the
Association of Former Deportees and Internees of Drancy. From 1984 to 1991 he
was president of the French League of Human Rights. He has pleaded in legal
proceedings against revisionist authors. In particular, he has solicited
judgement against me.
On 28
January 1997, on French television (TF 1), reporter Paul Amar showed, during his
magazine programme “Le Monde de Lea”, an interview with M. Papon in which
the latter, at one point, recalled that at the Drancy camp an important Jewish
personality participated in the “sorting” of Jews bound for Auschwitz. This
remark was to provoke the wrath of Daniel Schneidermann, a
Le Monde journalist and
director, at the television station La
Cinq, of the programme “Arrêt
sur image” (Still Photo) (Le Monde, 2/3 February, p. 39; La
Cinq, 2 February, 12.30 - 1.30 PM).
At
first I believed that M. Papon was alluding to Robert Blum, who signed his notes
(including those relating to the preparation of deportation convoys):
“Lieutenant-Colonel Blum, Commandant of Drancy Camp” (Maurice Rajsfus, Drancy
, Manya, 1991, pp. 234-275 ; see my article: “Le milliard des juifs... ou
du Marechal Petain ?”, Rivarol ,
7 February 1997, pp. 6-7).
In reality, the allusion concerned Barrister Y. Jouffa. Did this man know
that he was sending his co-religionists to what, since the war, has been
referred to in the media as an “extermination camp”? And if he did not know
it, who could have known it?
Was Y. Jouffa released from Drancy in September 1942? For what reason and
on what conditions? Did he then work in an aircraft factory in Belleville, thus
for German military aviation?
Did he and his father belong to the countless “Brown Jews” (an
expression relaunched by M. Rajsfus) who collaborated with the occupation
forces, enjoying the active -- even financial -- protection of Marshal Philippe
Pétain, and who notably prepared the big rounding up of the Jews housed in the
Paris cycling arena, the Vel’d’Hiv, in July 1942?
Were they among all of those self-amnestied Jews who in 1944-1945
appeared before the so accommodating “intra-community tribunals” whilst an
atrocious “purging” was being visited upon so many of those French people
who could not claim to be Jewish?
(Translated
from the French. Below is the French original.)
Maurice
Papon et Yves Jouffa :
deux
poids, deux mesures ?
9 août 1997
Maurice
Papon et Yves Jouffa :
deux
poids, deux mesures ?
par
Robert Faurisson
Maurice Papon, âgé de quatre-vingt-six ans, est accusé d'avoir, entre
juillet 1942 et mai 1944, alors qu'il était secrétaire général de la préfecture
de la Gironde, à Bordeaux, participé à l'envoi de 1 560 personnes d'origine
juive, internées au camp de Mérignac et acheminées à Drancy avant d'être déportées
à Auschwitz. Il comparaîtra à partir du 8 octobre 1997 devant la cour
d'assises de la Gironde pour complicité d'assassinats, complicité
d'arrestations et de séquestrations illégales, ces crimes ayant revêtu le
caractère de « crimes contre l'humanité » ; en clair et de
facto, de crimes contre les juifs.
Yves Jouffa, âgé de soixante-dix-sept ans, fait l'objet d'une longue
note dans l'Encyclopédie politique française
(tome I, Faits & Documents, 1992, p. 363) d'Emmanuel Ratier. A en croire
cette note, Y. Jouffa, responsable des Jeunesses socialistes en 1939, fut interné
à Drancy durant plus d'un an (20 août 1941 - septembre 1942). Relâché par
les autorités françaises, il n'a pas été déporté, ayant rejoint l'Union générale
des Israélites de France (UGIF), où son père était trésorier, pour
travailler dans une usine d'aviation à Belleville. Il serait président
d'honneur de l'Amicale des anciens déportés et internés du camp de Drancy. De
1984 à 1991, il a présidé la Ligue des droits de l'homme. Il a plaidé dans
des procès visant des auteurs révisionnistes. Il a, en particulier, plaidé en
faveur de ma propre condamnation.
Le 28 janvier 1997, sur TF 1,
le journaliste Paul Amar a produit, dans son magazine « Le Monde de Léa »,
une interview de M. Papon. En une phrase, ce dernier a rappelé qu'au camp de
Drancy une haute personnalité juive participait au « tri » des juifs pour
Auschwitz. Cette remarque allait provoquer l'ire de Daniel Schneidermann,
journaliste du Monde et responsable,
sur la Cinq, de l'émission « Arrêt
sur image » (Le Monde, 2-3 février,
p. 39 ; la Cinq, 2 février, 12h30 -
13h30).
En un premier temps, j'avais cru que M. Papon faisait allusion à Robert
Blum qui signait ses notes, y compris celles relatives à la préparation des
convois de déportation : « Le lieutenant-colonel Blum, commandant le camp de
Drancy » (Maurice Rajsfus, Drancy,
Manya, 1991, p. 234-275 ; voy. mon article : « Le milliard des juifs… ou du
Maréchal Pétain ? », Rivarol, 7 février
1997, p. 6-7).
En réalité, l'allusion visait Me Y. Jouffa. Ce dernier savait-il
qu'il envoyait ses coreligionnaires vers ce qu'après la guerre on a appelé,
dans les médias, un « camp d'extermination » ? Et s'il ne le savait pas, qui
aurait pu le savoir ?
Y. Jouffa a-t-il été libéré du camp de Drancy en septembre 1942 ?
Pour quelle raison et à quelles conditions ? A-t-il travaillé alors dans une
usine d'aviation à Belleville et, par conséquent, pour le compte de l'aviation
militaire allemande ?
Son père et lui ont-ils fait partie de ces innombrables « juifs bruns
» (l'expression a été reprise par M. Rajsfus) qui ont collaboré avec les
puissances d'Occupation, bénéficié de la protection active — et même
financière — du Maréchal Pétain et préparé notamment la Rafle du Vel'
d'Hiv' en juillet 1942 ?
Ont-ils fait partie de tous ces juifs auto-amnistiés en 1944-1945 par
des « tribunaux d'honneur » cependant qu'une atroce « épuration »
s'abattait sur tant de Français qui ne pouvaient pas, eux, se prévaloir d'être
juifs ?